je suis une mère imparfaite et je vis avec !
Mon dieu, comme nos aïeuls ne s’encombraient pas de toutes nos préoccupations modernes, une bonne claque, une grosse fessée et tu la boucles !!
Hum hum, vous me direz ils avaient pas torts ils se prenaient moins la têtes que nous, mais bon je ne me sens pas hyper alignée avec cette technique !
J’oscille constamment entre une parentalité positive et le dragon qui sommeille en moi !
Il faut dire que question gestion des émotions j’en ai fait du chemin mais lorsque mon fils hurle depuis 20mn sur le chemin du retour de la maison parce que je suis venue le chercher à 18h ( oui je suis un monstre) alors que la mère de Zeli ELLE est arrivée depuis bien 15 mn et que dans la foulée ma fille décide que s’habiller mettre sa couche, ranger le bazar toussa toussa ce n’est pas son sujet….
Je suis dans une certaine forme de lâcher prise, ou bien plutôt je prends sur moi jusqu’à ce que je sente ma limite personnelle arriver et que le dragon prenne possession de moi. Généralement je les préviens, pas de surprise !
Oui je sais c’est mal… d’autant plus pour une sophrologue.
Je suis désolée je suis humaine et il y a des moments ou la parentalité positive n’a absolument aucun effet sur mes enfants et ma patience touche ses limites.
J'ai d'ailleurs à ce sujet écouté un excellente podcast qui m'a fait me questionner sur les principes du mouvement de parentalité positive et de ces limites.
(à écouter critique de l'éducation positive avec des conseils concrets)
Alors voila aujourd’hui je choisis mes combats et je vous partage mes clés pour gérer ces moments de flottement.
1/ Je suis capable
J’ai identifié que je ne me sentais pas forcément capable de gérer mes enfants seule et que lorsque mon conjoint était absent un long moment je me sentais quelque part démunie.
Ceci est une croyance limitante que j’ai mis du temps à identifier. La thérapie m’aide à mettre le doigt sur mes modes de fonctionnement.
La vérité c’est que je sais gérer mes enfants seule et que si ça n’est pas parfait, qu’ils mangent des pâtes 3 jours de suite et qu’ils sautent le bain une journée le monde ne s’écroulera pas et mon bien être mental s’en portera mieux.
Voici la phrase que je me répète lorsque ma petite voix vient me dire que je ne vais pas y arriver, je respire et je me dis en boucle que JE SUIS CAPABLE !
Cela peut paraitre complètement bidon mais je vous assure que cet état d’esprit a littéralement transformé ma manière d’appréhender mon quotidien. Essayez et dites moi !
2/Je prends en considération le fonctionnement de mes enfants
J’apprends à connaitre mes enfants et comment fonctionnent leurs émotions, j'essaie de sortir du mode automatique et de la to do.
Leur maturité émotionnelle arrive plus vers l’âge de 7 ans avant cela il est impératif de comprendre que leurs émotions les envahissent et qu’ils ne peuvent pas faire autrement.
Hurler, réprimer l’émotion n’est pas la bonne solution car elle ne fera que se décupler. Offrir un espace de libération de l’émotion est indispensable donc si mon fils a besoin de hurler dans la rue, et que ma fille se roule par terre. j’accueille, car la vague va passer (sauf si on est en retard et que l’école ferme !!!!!). Si par exemple l'émotion est beaucoup trop forte pour vous, proposez lui d'aller l'exprimer dans sa chambre, le temps qu'il se calme.
Vous n'avez pas besoin d'être collé à lui si il n'arrive pas à redescendre et repousse votre présence. Normalement l'orage passe au bout de 5mn.
Mon ainé a une sensibilité sur certains sujets et ma fille sur d’autres, j’anticipe donc les situations qui peuvent être inconfortables et je discute avec eux je leurs explique comment les choses vont se passer, je les rassure bref je communique.
3/Je lis énormément avec eux.
Je travaille également beaucoup sur les émotions je les nomme, nous lisons beaucoup sur le sujet. Il y a un gros travail d’éducation à faire, beaucoup d’adultes arrivent dans mon cabinet et ne savent pas nommer leurs émotions et encore moins identifier celles qui les habitent.
Voici une liste de livres qui rythment notre quotidien :
4/Je fais appelle à un thérapeute
Quand la situation peut devenir ingérable pour moi/nous je fais appelle à un thérapeute qui pourra alors soulager mon enfant. Je ne suis pas toujours la meilleure personne pour que mon enfant décharge son trop plein émotionnel.
Une personne neutre sera alors à même de lui donner les clés pour traverser ce moment délicat.
Je ne dis pas qu'il faille passer son temps chez le psy pour ses enfants mais parfois une séance suffit à relâcher la pression et à trouver des solutions.
5/Je prends la poudre d'escampette
Dernier point et non des moindres, je ne gère pas l’intégralité de la vie de famille. Matthieu est extrêmement présent et les rôles sont répartis au sein du foyer. Je m’auto limitais énormément sur ma capacité à prendre des moments off de la maison. J’ai noté qu’ils me sont indispensables à mon bien être physique et émotionnel.
Je n’ai pas besoin de me sacrifier pour que mes enfants soient biens. Le papa, les grands parents, la famille, les babysitter sont les clés indispensables pour maintenir un équilibre global.
retraite de kundalini yoga animée par Anne Bianchi. Novembre 2021
Prenez soin de vous, vos enfants vous remercieront !
Alors oui parfois le ménage est relatif, le rangement pas toujours optimal, les plats pas toujours très variés, mais j’aime ma vie telle quelle est, je fais des ajustements permanents et je diminue la pression et ça se passe presque bien ! ahahaha
j’espère que cet article vous aidera à vous déculpabiliser et que vous y trouverez des clés pour vous sentir mieux dans votre vie de maman.
A très vite
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